J’ai suivi les instructions de mon médecin, j’avais peur des analyses sanguine, grâce à Dieu elles étaient négative ... « je menais une vie rationnelle , un quotidien de routine comme toi, comme toute personne qu’on qualifie de normal, une fois mon médecin traitant m’appelle pour m’avertir qu’il prenait sa retraite, que mon dossier manque d’analyse et des scanners pour le transférer vers un autre médecin, je me sentais en bonne forme, je tombais malade rarement. Ça va être un contrôle sans plus.
J’ai suivi les instructions de mon médecin, j’avais peur des analyses sanguine, grâce à Dieu elles étaient négatives, mais lorsque je suis allée chercher mes radios, lorsque le médecin demande à me parler, je te jure que j’ai vu ma vie défiler sous mes yeux. Des larmes ont surgis de nulle part, j’ai paniqué. Le docteur m’explique que j’ai une tumeur dans la tête, que la chirurgie est impossible vu son emplacement, que je suis obligée de vivre avec, il m’explique aussi que je vais commencer à perdre les fonctions de mon corps petit à petit, commençant par les jambes, arrivant aux yeux. Je ne me rappel pas si j’ai senti une compassion dans sa voix, mais ce qu’il me lançait était surprenant, hallucinant, je m’entendais entrain de bafouiller quelques mots sans sens, je porte le mal en moi sans m’en rendre compte. Comme toute personne j’en ai consulté plusieurs, je cherchais un miracle qui n’était pas à la portée.
J’ai déprimé, perdue tout sens, comment vivre avec une telle réalité, une telle évidence ? Il y a des réalités qui doivent rester un beau mensonge, la réalité crue, tue ! Aujourd’hui, ma vision a changé, je me suis dit que Dieu m’aime bien, il m’a prévenu de ma fin, on va tous mourir non ? Mais le privilège que j’ai, c’est que je sais qu’il ne me reste pas longtemps.
J’ai commencé par réparer mes erreurs, être bonne avec moi-même avant les autres, cherché à me racheter, j’ai commencé à faire ma prière, à me comporter comme une femme ordinaire qui ne porte pas de tumeur, mais qui sait pertinemment que la fin approche dans chaque lever du soleil. Je ne cesse de voyager parce que je sais qu’un jour je n’aurai plus cette chance, je lis beaucoup puisque le jour viendra où je ne pourrais plus lire, je passe du temps avec mes amis et ma famille qui m’ont d’ailleurs beaucoup soutenu, et c’est grâce à eux que je suis forte aujourd’hui. Tu sais petite, l’être humain ne sens la valeur des choses qu’après les avoir perdu ou presque, ne commets pas cette erreur, vis chaque jour comme s’il était le dernier, profite de ta vie, de ta jeunesse, n’aie jamais de regret ni de remord, cherche ton bonheur, celui qui est à ta mesure, ce qui fais ma joie ne fait pas forcement la tienne, cherches à te réconcilier avec toi même, il n’y à que ce toi qui vas te secouer lorsque tu ne te sentiras pas bien. Lis beaucoup, l’esprit qui ne lis pas et comme un corps affamé, voyage beaucoup, construit toi des souvenirs dont tu peux faire appel au moment de peur, d’incertitude.
Soit tolérante avec ton entourage, la tolérance est la fille de l’indulgence. Soit toi, sans plus ! Je ne te dirai pas que la vie est éphémère, je te dirai profites à fond. Ma tumeur n’a pas eu assez de force pour me priver de ce goût de la vie, je me réveille chaque jour avec le sourire, et crois-moi, c’est un sourire réel, puisque chaque jour est pour moi un miracle ». Elle avait clôturé son récit avec un sourire sur les lèvres, un sourire dénoué de tout désespoir, un sourire illuminé par la force. Je suis restée bouche bée devant son courage, devant son amour envers la vie, mes problèmes m’ont semblé insignifiants, sans aucune logique, je me suis sentie une fille gâtée par la vie. Son histoire m’a fait beaucoup réfléchir ! Cette femme exceptionnelle, je l’avais rencontré une fois lors d’un voyage en train, ça date déjà de deux ans, je ne sais pas si elle est toujours parmi nous, si c’est le cas, je me demande dans quel pays son aventure l’a emmené, dans le cas contraire, je prie de tout cœur, que son âme repose en paix. Une pensée à toutes les femmes courageuses, à toutes les femmes qui mènent leurs propres guerre, chapeau bas mesdames, je vous félicite pour votre courage, pour vos incertitudes que vous avez lancé derrière vous, des peurs qui freinaient votre vie mais que vous avez eu le courage de surmonter, je vous encourage vivement dans votre champ de bataille. Pour toute femme qui ne pleurniche pas devant un destin sourd, pour toute femme qui aime la vie même en lui donnant mille raisons pour la détester, qui croit au miracle. Bravo mes dames.
À la fille du train, merci pour cette leçon, pour cette positivité que vous m’avez transmis, vous êtes parmi les rares personnes qui ont marqué ma vie, votre courage, vos certitudes, votre espoir, m’ont permis de voir la vie sous plusieurs angles. Une immense pensée à vous, la fille du train. أظهر الكل ..
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J’ai suivi les instructions de mon médecin, j’avais peur des analyses sanguine, grâce à Dieu elles étaient négative ... « je menais une vie rationnelle , un quotidien de routine comme toi, comme toute personne qu’on qualifie de normal, une fois mon médecin traitant m’appelle pour m’avertir qu’il prenait sa retraite, que mon dossier manque d’analyse et des scanners pour le transférer vers un autre médecin, je me sentais en bonne forme, je tombais malade rarement. Ça va être un contrôle sans plus.
J’ai suivi les instructions de mon médecin, j’avais peur des analyses sanguine, grâce à Dieu elles étaient négatives, mais lorsque je suis allée chercher mes radios, lorsque le médecin demande à me parler, je te jure que j’ai vu ma vie défiler sous mes yeux. Des larmes ont surgis de nulle part, j’ai paniqué.
Le docteur m’explique que j’ai une tumeur dans la tête, que la chirurgie est impossible vu son emplacement, que je suis obligée de vivre avec, il m’explique aussi que je vais commencer à perdre les fonctions de mon corps petit à petit, commençant par les jambes, arrivant aux yeux.
Je ne me rappel pas si j’ai senti une compassion dans sa voix, mais ce qu’il me lançait était surprenant, hallucinant, je m’entendais entrain de bafouiller quelques mots sans sens, je porte le mal en moi sans m’en rendre compte.
Comme toute personne j’en ai consulté plusieurs, je cherchais un miracle qui n’était pas à la portée.
J’ai déprimé, perdue tout sens, comment vivre avec une telle réalité, une telle évidence ?
Il y a des réalités qui doivent rester un beau mensonge, la réalité crue, tue !
Aujourd’hui, ma vision a changé, je me suis dit que Dieu m’aime bien, il m’a prévenu de ma fin, on va tous mourir non ? Mais le privilège que j’ai, c’est que je sais qu’il ne me reste pas longtemps.
J’ai commencé par réparer mes erreurs, être bonne avec moi-même avant les autres, cherché à me racheter, j’ai commencé à faire ma prière, à me comporter comme une femme ordinaire qui ne porte pas de tumeur, mais qui sait pertinemment que la fin approche dans chaque lever du soleil.
Je ne cesse de voyager parce que je sais qu’un jour je n’aurai plus cette chance, je lis beaucoup puisque le jour viendra où je ne pourrais plus lire, je passe du temps avec mes amis et ma famille qui m’ont d’ailleurs beaucoup soutenu, et c’est grâce à eux que je suis forte aujourd’hui.
Tu sais petite, l’être humain ne sens la valeur des choses qu’après les avoir perdu ou presque, ne commets pas cette erreur, vis chaque jour comme s’il était le dernier, profite de ta vie, de ta jeunesse, n’aie jamais de regret ni de remord, cherche ton bonheur, celui qui est à ta mesure, ce qui fais ma joie ne fait pas forcement la tienne, cherches à te réconcilier avec toi même, il n’y à que ce toi qui vas te secouer lorsque tu ne te sentiras pas bien.
Lis beaucoup, l’esprit qui ne lis pas et comme un corps affamé, voyage beaucoup, construit toi des souvenirs dont tu peux faire appel au moment de peur,d’incertitude.
Soit tolérante avec ton entourage, la tolérance est la fille de l’indulgence.
Soit toi, sans plus ! Je ne te dirai pas que la vie est éphémère, je te dirai profites à fond.
Ma tumeur n’a pas eu assez de force pour me priver de ce goût de la vie, je me réveille chaque jour avec le sourire, et crois-moi, c’est un sourire réel, puisque chaque jour est pour moi un miracle ».
Elle avait clôturé son récit avec un sourire sur les lèvres, un sourire dénoué de tout désespoir, un sourire illuminé par la force.
Je suis restée bouche bée devant son courage, devant son amour envers la vie, mes problèmes m’ont semblé insignifiants, sans aucune logique, je me suis sentie une fille gâtée par la vie.
Son histoire m’a fait beaucoup réfléchir !
Cette femme exceptionnelle, je l’avais rencontré une fois lors d’un voyage en train, ça date déjà de deux ans, je ne sais pas si elle est toujours parmi nous, si c’est le cas, je me demande dans quel pays son aventure l’a emmené, dans le cas contraire, je prie de tout cœur, que son âme repose en paix.
Une pensée à toutes les femmes courageuses, à toutes les femmes qui mènent leurs propres guerre, chapeau bas mesdames, je vous félicite pour votre courage, pour vos incertitudes que vous avez lancé derrière vous, des peurs qui freinaient votre vie mais que vous avez eu le courage de surmonter, je vous encourage vivement dans votre champ de bataille. Pour toute femme qui ne pleurniche pas devant un destin sourd, pour toute femme qui aime la vie même en lui donnant mille raisons pour la détester, qui croit au miracle. Bravo mes dames.
À la fille du train, merci pour cette leçon, pour cette positivité que vous m’avez transmis, vous êtes parmi les rares personnes qui ont marqué ma vie, votre courage, vos certitudes, votre espoir, m’ont permis de voir la vie sous plusieurs angles.
Une immense pensée à vous, la fille du train.
(Un article rédigé par: Sara Moufakkir.) أظهر الكل ..
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sara moufakkir
@isis_29
عضو 2016-08-03 15:22:42
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